Consultation pour adultes

Qu'est ce qu'un psychologue clinicien?

Il s'agit d'un spécialiste du fonctionnement psychique. Il n'est pas psychologue du travail ni psychologue social. Il aide à éclairer de manière plus approfondie et précise la compréhension  de votre fonctionnement, des mécanismes,  schémas éventuels afin de vous permettre de poser les actions les plus ajustées pour vous et de vous autonomiser dans le discernement face aux choix et la gestion des émotions. La psychologie clinique permet de pouvoir poser des indications à visée diagnostic, orienter la thérapie, discerner de manière ajustée séance après séance afin d’accompagner de manière adaptée,  des situations  légères comme  complexes. Il utilise des tests et différentes méthodes thérapeutiques. Il est inscrit à l’agence régionale de santé et dispose d’un numéro Adéli qui permet aux personnes d’être remboursé par certaines mutuelles.

 

Qu'est ce qu'il faut dire lors du premier rendez vous ?

Rassurez-vous, pour commencer et vous permettre de vous mettre à l'aise, je vais d'abord me présenter et expliquer la manière dont je travaille. Puis, je vous poserai des questions (si vous avez besoin)  pour comprendre l'origine de votre venue, vos difficultés et vos attentes. N'ayant pas des dons de voyance, j'ai besoin d'avoir des éléments sur ce qui vous préoccupe. Mais vous n'êtes pas obligé de tout dire lors de la première séance.

Si vous ressentez, lors de cette consultation, que le "courant" ne passe pas, alors permettez vous de me le dire ou alors dites moi que vous allez réfléchir et me recontacter au besoin si vous voulez poursuivre des consultations. La relation thérapeutique pour être efficace se fonde sur la confiance et la bienveillance chaleureuse.

Le travail thérapeutique consiste à vous accompagner dans la compréhension de votre difficulté, de vos émotions et à vous soutenir dans l’élaboration de votre propre manière de changer votre vie en s’appuyant sur vos forces. Connaitre ses fragilités, c’est une force. Il ne s’agit pas d’effacer toutes les failles, mais de s'en servir pour mieux se connaitre et se (re)construire.

 

Consultation pour les adolescents

Pourquoi et quand consulter ?

Témoignages

« C’est pas moi, c'est ma mère qui m’ a forcé. Moi j’ai rien, je suis pas fou »

"Il faut raconter sa vie et ça fait souffrir !"

"J’ai déjà des amis et de la famille à qui parler !"

  • Appréhension face aux examens ou face aux autres,
  • sueurs froides à l’idée de parler en public,
  • peurs envahissantes, 
  • harcèlement scolaire,
  • perte de motivation,
  • absence de projets, 
  • décrochage,
  • chute des résultats scolaires,
  • faible estime de soi,
  • questionnement identitaire,
  • automutilation,
  • idée suicidaire,
  • dépression,
  • addiction,
  • trouble alimentaire,
  • rupture amoureuse,
  • peur de quitter le domicile familial  sont autant de raisons de voir un psy.

Chers parents, votre adolescent verbalise sa souffrance par le repli sur soi et l’isolement, l’agressivité, l’anorexie-boulimie,  les conduites dangereuses  ou les addictions. Il peut aussi se sentir responsable et voir ses repères, sa vie basculer, sans oser en parler.  Il a besoin avant tout d’être guidé, rassuré, contenu. 

Nous avons tous des moments dans la vie où nos propres capacités ne suffisent plus pour faire face aux difficultés. Il arrive d’avoir besoin d’un soutien supplémentaire à celui des ami(e)s et de la famille pour continuer à avancer. L’écoute apportée par un psychologue est complémentaire car il s'agit d'une aide professionnelle, bienveillante, sans jugement. Le psychologue a des compétences et des outils spécifiques pour aider à résoudre les problèmes

Mise en place du suivi

 

Souvent les adolescents sont réticents à l'idée de parler à un psy!  Lors de la première séance en votre compagnie, il peut se montrer silencieux ou s'opposer à vous lorsque vous expliquer les difficultés que vous rencontrer avec lui. Sauf que ce suivi sera le sien et il n'aura lieu que s'il adhère à la thérapie. Les objectifs qui seront fixés seront donc les siens.

La première séance sera scindée en trois parties. Je vous recevrais 15 minutes, puis je recevrais votre adolescent pendant trente minutes. Ce qui lui permettra de me parler librement durant cet échange : il s’agit d’établir l’alliance thérapeutique et la confiance.  Nous nous retrouverons ensuite pour fixer les objectifs des consultations ultérieurs. En général sauf refus profond de l’adolescent d’avancer ou système familial bloqué, l’adolescent s’engage avec joie dans le suivi car il se sent compris et soutenu, même si bien souvent il était réfractaire au départ !

Consultation pour les enfants

Pourquoi et quand consulter ?

Témoignages de parents

 

"Mon fils n'écoute aucun adulte. La maitresse se plaint car il terrorise ses camarades et est très bagarreur. A la maison, il pique des crises de colère, insulte et frappe, il refuse d’obéir, il n'accepte pas qu'on lui dise "non", on n’en peut plus ..et les punitions ne font rien… Avez-vous une solution ?"

"Mon enfant pleure tous les jours avant d’aller à l’école, il refuse toute séparation. Il se plaint de maux de ventre fréquents sans cause médicale, et manifeste des signes anxieux. Que faire ?"

"Chaque soir, c'est le cirque pour aller dormir, mon fils fait des cauchemars, mouille son lit, se relève la nuit pour venir dans mon lit... Il ne s'endorme pas avant minuit.

 Je me suis séparée de son père il y a deux ans. Cela se passe mal avec le beau père. Il est jaloux du futur bébé. 

Comment lui faire trouver sa place, il a l’impression qu’on ne l’aime pas… ? "

L'enfant est un être en construction qui peut, comme les adultes, présenter des troubles d'ordre psychologique. Un mal-être pas toujours facile à repérer, l'enfant exprimant rarement ses problèmes émotionnels avec des mots. Certains comportements ou signes doivent néanmoins alerter et inciter les parents à prendre rendez-vous chez la psychologue pour leur enfant. Ces manifestations peuvent être nombreuses. Exemples :

  • Agressivité à la maison ou à l'école.
  • Chutes des résultats scolaires
  • Peurs ou phobies durables
  • Troubles du sommeil
  • Plaintes somatiques récurrentes (Mal de ventre)
  • Troubles du langage
  • Isolement social

Ces symptômes  peuvent cacher des problématiques liées à des changements survenus :

Dans la famille :  une séparation parentale, des disputes conjugales, un deuil familial, l’arrivée d’un nouvel enfant, un déménagement qui amène la perte des repères affectifs et spatio-temporels, un accident, la maladie d'un proche.

A l’école : l’arrivée dans une nouvelle école, le harcèlement scolaire, la peur de ne pas  réussir,  le manque d’amis..

Dans le développement de l’enfant : la précocité ou la déficience intellectuelle, le handicap, les troubles du développement, le sentiment d’être différent et incompris…

 

Emmener son enfant consulter un psychologue n’est pas un échec, mais une solution. Pris par le temps ou l’affectif, les parents sont parfois trop impliqués, trop proches et ont besoin de recul.

La première consultation avec l'enfant

Les parents sont reçus avec l'enfant. Ils exposent ce qui pose problème, peuvent évoquer le repérage de l'apparition du trouble, son évolution et l'impact des « symptômes » sur l'entourage. Les parents apportent aussi lors de la séance, certains éléments historiques (séparation, décès dans la famille...), précieux renseignements qui pourront aider la psychologue à mieux appréhender la problématique posée.

Durant la séance, l'enfant (qui est souvent en train de dessiner ou de jouer lors cette première rencontre) écoute ce qui se dit avec beaucoup d'attention.

Lors de la seconde séance, l'enfant est reçu seul. Il a à sa disposition du matériel avec lequel il peut s'exprimer, exposer un imaginaire, une fantasmatique que le thérapeute tentera d'analyser.

L'enfant peut difficilement dire sa souffrance avec des mots, mais il le fera à sa manière en jouant (jeux de société, jeux vidéos, Playmobil, jeux dramatiques, marionnettes...) ou en créant (dessins, pâte à modeler, Lego, jeux de sable). L'enfant n'est pas dupe de ce qui se passe en lui et accepte souvent avec soulagement qu'on lui offre une écoute dans un cadre autre que familial.